À l’occasion des 27e rencontres de l’AMRAE, Julien Guénot, Directeur pour la France d’AXA XL (sur la photo), revient sur les risques qui préoccupent les risk managers.

En quoi la formation d’AXA XL bénéficiera-t-elle aux risk managers français ?

Ce sont nos premières rencontres de l’AMRAE en tant qu’AXA XL et nous sommes ravis d’y retrouver nos clients et nos partenaires courtiers à Deauville.

AXA XL donne aux risk managers français un accès à l’une des gammes les plus complètes du marché en termes de spécialités –qui incluent notamment la gestion de crise et le risque politique– et la puissance et la profondeur de branches établies comme le dommage aux biens ou la responsabilité civile.

Nous proposons par ailleurs des solutions de transfert du risque très sophistiquées, comme les programmes internationaux, la gestion de captives et la (ré)assurance structurée.

Quels sont les risques qui préoccupent les risk managers aujourd’hui ?

Une grande partie de mon travail consiste à échanger avec nos clients et nos courtiers, notamment sur les risques qui les inquiètent le plus.

En tête du peloton, les risques liés au climat. Selon une étude de la Fédération Française de l’Assurance, les coûts pour les entreprises françaises des dégâts liés à la sècheresse, aux inondations, aux submersions marines et aux effets du vent ont augmenté de manière constante au cours des 25 dernières années.

Ces risques concernent potentiellement toutes les entreprises, mais plus particulièrement les secteurs qui dépendent directement du climat, comme l’agriculture, les énergies renouvelables ou le tourisme. Pour celles-ci, la difficulté réside dans la capacité des assureurs à modéliser l’impact d’événements climatiques sur leurs opérations. Pour ce faire, un certain nombre d’assureurs spécialisés, dont AXA Global Parametrics, ont développé un type de solutions, l’assurance paramétrique, qui permet de corréler les risques d’un client à un paramètre, et d’indemniser le client de manière automatique dès lors que ce paramètre dépasse un certain seuil.

Le risque politique est un autre sujet qui alimente les conversations des professionnels du risque. Les entreprises françaises se demandent quel impact pourrait avoir, par exemple, la nationalisation par un gouvernement d’un secteur dans lequel elles opèrent. Certains assureurs, parmi lesquels AXA XL en France, proposent des assurances du risque politique, qui permettent d’atténuer l’impact de ces risques en garantissant une compensation financière en cas d’expropriation/nationalisation, d’abandon forcé ou d’inexécution de contrat.

Les violences politiques et le terrorisme continuent à être des risques auxquels nos clients doivent réfléchir. Le marché peut offrir une gamme de produits qui couvrent les risques liés à la gestion de crise, au kidnapping et l’extorsion, au terrorisme et à la perte d’attractivité suite à un incident de ce type.

Quels sont les risques que les risk managers doivent suivre de près ?

Outre le cyber, les nouvelles technologies apportent leur lot de risques. Prenons deux exemples en particulier.

D’abord, de plus en plus de start-ups participent à ce qu’on appelle l’économie collaborative, qui correspond à un échange de services et de transactions de pair à pair via une plateforme en ligne ou une application. Ces services posent de nouvelles questions en termes de responsabilité civile et de dommages aux biens pour lesquels nombre d’assureurs n’ont pas encore de réponses. Depuis l’année dernière, AXA XL travaille avec plusieurs start-ups de l’économie collaborative pour offrir une assurance couvrant leurs utilisateurs.

On a par ailleurs beaucoup parlé des véhicules autonomes ces dernières années et, de manière générale, des technologies autonomes. Beaucoup d’entreprises expérimentent avec ces dernières afin de voir comment elles pourraient en tirer profit. Ces tests se déroulent souvent dans des environnements clos –au sein d’une usine ou d’un entrepôt, sur un campus, sur un tarmac– mais qui ne sont pas sans risques.

Si une navette autonome détruit des équipements coûteux, qui est responsable ? Le fabricant de la navette, des capteurs sur la navette, le développeur du logiciel de conduite autonome, le propriétaire de l’entrepôt ? Depuis l’année dernière, AXA XL offre des solutions visant à soutenir l’adoption de ces technologies autonomes en couvrant les expérimentations des entreprises liées à l’autonomie. Nous assurons par exemple un test de taxis autonomes à Londres et des navettes autonomes à l’aéroport d’Heathrow.

 

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