Le Lloyd’s de Bruxelles est un assureur entièrement opérationnel et doté d’une capitalisation locale. Guy-Antoine de la Rochefoucauld, Directeur général du Lloyd’s France, garantit la continuité du service offert aux risk managers en dépit du Brexit.

Accords douaniers, gestion des chaînes logistiques, droit du travail, taux de change… Pour les entreprises basées au Royaume-Uni et dans l’Espace économique européen (EEE), il reste quantité d’interrogations en suspens quant à la nature et aux effets potentiels du Brexit. 

Les préparatifs en vue du Brexit affectent tous les aspects de l’entreprise : ventes, réglementation, gouvernance, juridique, technologies, ressources humaines. Pour contrer ces incertitudes, les risk managers doivent plus que jamais faire preuve de souplesse : ils doivent préparer le long terme tout en étant prêts à s’adapter très vite. Dans ces temps de changement, cette préparation réclame un examen en profondeur du portefeuille et de la distribution géographique des couvertures ainsi qu’un passage en revue des expositions.

Lloyd’s comprend bien que l’agilité est plus que jamais nécessaire. L’Europe reste l’un des plus grands marchés stables, avec un volume de primes brutes émises de plus de 4 Md€ en 2018. Vu les incertitudes générées par le Brexit, nous avons vite saisi qu’il était impératif de garantir une continuité et une plateforme pour la croissance future tant à nos clients qu’à nos marchés et à nos partenaires dans l’EEE. C’est l’élément qui nous a poussés à nous installer à Bruxelles bien avant la date du Brexit.

Le fonctionnement ? Le Lloyd’s de Bruxelles dispose d’une capitalisation locale et c’est une compagnie d’assurance entièrement opérationnelle : elle garantit la continuité du service aux risk managers, l’expertise en matière de souscription, mais aussi la même stabilité financière et les notations financières que le Lloyd’s. La notation d’AM Best est de A ; celle de Standard & Poor’s : A+ ; Fitch Ratings : AA.

Pour les risk managers, ceci signifie concrètement qu’ils peuvent continuer à faire appel aux polices spécialisées du Lloyd’s comme ils en ont l’habitude. Pour disposer d’une couverture globale, il leur suffit de compléter leur couverture « monde, EEE exclu » par une couverture des risques au sein de l’EEE fournie par le Lloyd’s Bruxelles.

De plus, les processus pour placer les risques ou demander une indemnisation restent simples. Les risk managers peuvent placer leurs risques par l’intermédiaire de leur courtier du Lloyd’s, de leur courtier mandataire ou de leur entreprise prestataire habituelle. Les sinistres sont toujours gérés par nos spécialistes. Nous sommes convaincus que c’est la façon dont les indemnisations sont effectuées qui donne toute sa valeur à l’assurance : Lloyd’s veut maintenir son engagement à ce principe. Notre image de marque est fondée sur une promesse d’indemnisation et le Brexit ne changera rien à cela. Nous tenons nos engagements et avons annoncé que nous souscripteurs règleront toutes les demandes d’indemnisation validées, quelle que soit l’issue des négociations du Brexit. Dans la cadre du transfert « en Part VI », tous les anciens contrats couvrant l’EEE seront basculés vers Lloyd’s Bruxelles avant la fin 2020.

Et ensuite ? Ces préparatifs permettent au Lloyd’s et aux risk managers de se concentrer sur les secteurs en croissance ainsi que sur les opportunités présentes et celles de l’après-Brexit. L’Europe restera un moteur mondial de l’innovation technologique et cela génère de nouveaux risques – et de nouvelles protections. Les risques émergents soulignés dans notre rapport sur l’économie du partage en sont un bon exemple.

Le Lloyd’s de Bruxelles est parfaitement placé pour se développer au sein de l’EEE. Cela est dû en partie aux investissements effectués par le Lloyd’s dans le placement électronique et la saisie numérique des données, mais aussi au travail de fond pour faire évoluer notre offre en fonction des attentes des risk managers. Qu’il s’agisse de protéger des actifs incorporels, des pertes de recettes, des interruptions d’activités liées aux chaînes logistiques ou encore d’anticiper les effets du Brexit, nous mettons tout en œuvre pour assurer l’avenir, le nôtre et celui de nos clients.

Guy-Antoine de la Rochefoucauld, Directeur général du Lloyd’s France

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